Ah la CNIL, les justiciers du net. La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés agisse la plus part du temps sur dénonciation lorsque une entreprise ne joue pas le jeu de la protection des données et des libertés de chacun. En gros lorsqu'elles s'amusent avec nos données perso, genre revente ou utilisation illégales sans l'accord préalable du propriétaire (vous, nous, moi).
La CNIL n'a pas de pouvoir pénale, elle ne fait que remettre un rapport à la justice qui décidera de la suite à donner. Une amende suit généralement mais souvent elle ne fait pas peur à l'entreprise. Mais la réputation par contre en prend un coup.
Par exemple le cas de Cdiscount, en janvier 2008 et dans les mois qui suivirent, les clients étaient dans l'impossibilité de se désinscrire à la newsletter. Le site avait indiqué un peu plus tard avoir résolu ce désagrément dû à une panne technique. Les plaintes avaient malgré tout continué à affluer, donnant lieu à une mise en demeure restée sans réponse. Cdiscount avait ainsi écopé de 30 000 euros d'amende pour sa « gestion des demandes de droit d'opposition lacunaire voire inexistante ».
Il en va de même pour le site DirectAnnonces. Le site a pour but de mettre en relation des particuliers pour la vente et l'achat de biens immobiliers. Sauf que le site réutilisait les données pour les revendre à des prestataires tiers, professionnels du secteur et banques. Verdict ? 40 000 euros d'amende.
Le site de soutien scolaire Acadomia recensait des informations sur les candidats aux cours ainsi que sur les enseignants. Au total 350 000 fiches nominatif (même sur les personnes n’étant pas client Acadomia) contenant des informations sur la santé, le casier judiciaire et la situation familiale des candidats. De plus certaines fiches contenaient des commentaires très injuriant : « gros con », « vraiment trop conne », « mère salope », « gros crétin », « saloperie de gamin », « parisien frustré », « sent le tabac et la cave », « seul bémol : il pue », sympa non?). La société s'en sort avec un avertissement public et une très mauvaise campagne publicitaire.

Il fut un temps ou en tapant simplement un nom sur les pages jaunes on pouvait avoir accès aux comptes Facebook, Copains d'avant, Viadeo, Linkedin, Twitter et Trombi de la personne. C'est donc le nom, prénom, mais aussi les photos, pseudonymes, le parcours scolaires, les employeurs et les professions qui étaient disponibles. N’étant pas un moteur de recherche les pages jaunes ont donc reçu également un avertissement public de la part de la CNIL
Ce ne sont pas que les entreprises qui sont visé par la CNIL mais aussi les institutions publiques comme la gendarmerie qui aurait constitué un fichier informatique illégal et clandestin qui vise a recensé les minorités non sédentarisés (en gros les Roms).
Questions vie privée, la CNIL aime bien Google et Facebook. Ces deux derniers sont régulièrement
misent en défaut
et se voient infliger des amendes mais même
à 100 000 euros cela reste insuffisant
pour les arrêter.
Bref tout ça pour dire que les suivants sur la liste c'est nous ! À la suite d'une dénonciation la CNIL a été saisi et est passé nous rendre visite de façon inopinée. Et vu tout le bordel le rapport risque d’être salé.
À suivre ...