
La CNIL n'a pas de pouvoir pénale, elle ne fait que remettre un rapport à la justice qui décidera de la suite à donner. Une amende suit généralement mais souvent elle ne fait pas peur à l'entreprise. Mais la réputation par contre en prend un coup.

Il en va de même pour le site DirectAnnonces. Le site a pour but de mettre en relation des particuliers pour la vente et l'achat de biens immobiliers. Sauf que le site réutilisait les données pour les revendre à des prestataires tiers, professionnels du secteur et banques. Verdict ? 40 000 euros d'amende.
Le site de soutien scolaire Acadomia recensait des informations sur les candidats aux cours ainsi que sur les enseignants. Au total 350 000 fiches nominatif (même sur les personnes n’étant pas client Acadomia) contenant des informations sur la santé, le casier judiciaire et la situation familiale des candidats. De plus certaines fiches contenaient des commentaires très injuriant : « gros con », « vraiment trop conne », « mère salope », « gros crétin », « saloperie de gamin », « parisien frustré », « sent le tabac et la cave », « seul bémol : il pue », sympa non?). La société s'en sort avec un avertissement public et une très mauvaise campagne publicitaire.
Il fut un temps ou en tapant simplement un nom sur les pages jaunes on pouvait avoir accès aux comptes Facebook, Copains d'avant, Viadeo, Linkedin, Twitter et Trombi de la personne. C'est donc le nom, prénom, mais aussi les photos, pseudonymes, le parcours scolaires, les employeurs et les professions qui étaient disponibles. N’étant pas un moteur de recherche les pages jaunes ont donc reçu également un avertissement public de la part de la CNIL
Ce ne sont pas que les entreprises qui sont visé par la CNIL mais aussi les institutions publiques comme la gendarmerie qui aurait constitué un fichier informatique illégal et clandestin qui vise a recensé les minorités non sédentarisés (en gros les Roms).
Questions vie privée, la CNIL aime bien Google et Facebook. Ces deux derniers sont régulièrement misent en défaut et se voient infliger des amendes mais même à 100 000 euros cela reste insuffisant pour les arrêter.
Bref tout ça pour dire que les suivants sur la liste c'est nous ! À la suite d'une dénonciation la CNIL a été saisi et est passé nous rendre visite de façon inopinée. Et vu tout le bordel le rapport risque d’être salé.
À suivre ...
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